Il existe quatre espèces de tapir, dont trois vivent en Amérique centrale et en Amérique du Sud, et l’autre, au sud-est de l’Asie. On a cru à une époque que le tapir était apparenté au porc, mais les scientifiques savent maintenant qu’il se rapproche davantage du cheval et du rhinocéros. Il peut peser jusqu’à 300 kg (660 lb).
Le tapir de Malaisie est l'espèce la plus grosse et se reconnaît à son pelage particulier : l'arrière du corps est blanc au-dessus des pattes et tout le reste de l’animal est noir. Le pelage des trois autres espèces varie du brun foncé au roux sur le dos, la teinte étant plus claire sur le ventre. Tous les jeunes ont sur le corps des raies et des taches plus pâles qui, pour reprendre les mots d’un zoologiste, leur donnent l'apparence d'un « melon d'eau sur pattes ». Ces marques disparaissent avec l'âge et sont remplacées par la coloration de l’adulte.
Timide et solitaire de nature, le tapir est souvent chassé pour sa peau, qui donne un cuir résistant. Quant à sa viande, elle est vendue dans les magasins de certaines parties de l'Asie, bien qu'elle passe pour grasse et peu savoureuse.
Les races du Nouveau Monde sont menacées d’extinction, car on ne les chasse parfois que pour le plaisir, et leur environnement est détruit par les progrès de la civilisation. Le tapir de Malaisie est considéré comme vulnérable.
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