Le mâle est environ 10 p. 100 plus gros que la femelle et il peut atteindre 58 cm (23 po) de longueur, y compris la queue.
Au Canada, cette belette a été aperçue pour la dernière fois en Saskatchewan, en 1937, et on la considère maintenant comme disparue. On en voit encore de temps en temps, mais aucune colonie ne s’est reconstituée, et elle ne se porte guère mieux aux États-Unis.
Vivant dans les steppes arides, recouvertes d’herbes rases, de l'Amérique du Nord, le putois se nourrit surtout de chiens de prairie. C’est un des rares prédateurs à se concentrer si exclusivement sur un seul type de proies qu’il est incapable de s’attaquer à un autre, lorsque le premier vient à faire défaut. Des programmes d’empoisonnement à grande échelle visant à supprimer les chiens de prairie, de même que la destruction de son habitat constitué d’herbages, ont éliminé le putois d’Amérique. Il ne survit plus aujourd'hui qu’en quelques endroits dans l'ouest des États-Unis, où l'on dédommage les propriétaires de ranches pour qu'ils ne portent pas atteinte aux chiens de prairie. Des programmes sont aussi créés afin d'améliorer leur sort et celui du putois d’Amérique.
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