Le chien domestique (Canis familiaris) descend du loup (Canis lupus), et les deux vivent en association avec les êtres humains depuis des milliers d’années.
Les preuves génétiques laissent croire que les autochtones et les Européens ont domestiqué les chiens indépendamment les uns des autres, et que les chiens d’Amérique du Nord d’avant le contact européen ont été presque entièrement remplacés par ceux qui ont traversé l’océan sur des bateaux européens.
Avant l’arrivée des Européens en Amérique du Nord, les chiens avaient de nombreuses utilités :
- on les utilisait comme animaux de trait dans les plaines ainsi que dans le haut Arctique
- on en faisait l’élevage pour la laine comme les moutons et leur poil servait à faire des couvertures
- il y avait des chiens sans poil qu’on utilisait comme bouillottes vivantes pour soulager les articulations douloureuses
- on les mangeait
- ils avaient une importance pour la religion
- on les enterrait dans des cimetières comme les personnes.
On trouve souvent des restes de chiens dans les gisements archéologiques indiens et inuits. Par exemple, les preuves archéologiques laissent croire que les Thuléens, ancêtres des Inuits, employaient des traîneaux à chiens dans l'Arctique nord-américain, il y a quelque 1 000 ans.
Les plus anciens restes canins trouvés en Amérique du Nord remontent à entre 8 700 et 14 000 ans. Ces chiens étaient de taille moyenne et étaient sans doute utilisés pour la chasse. Des chiens de cette époque et région sont peu fréquents.
- des restes remontant à 10 200 ans ont été trouvés au Colorado aux É.-U., au gisement Jones Miller
- des restes remontant à entre 11 000 et 14 000 ans ont été trouvés au Wyoming aux É.-U., au gisement Agate Basin
- des restes remontant à entre 8 700 et 9 300 ans ont été trouvés au Wyoming aux É.-U., au gisement Horner.
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